Clefs d’Interprétation du Réel Numéro 3
Ces nouvelles Clefs d’interprétation du Réel Numéro 3 par le langage des Oiseaux sont au cœur d’une série d’articles (les clefs du Réel en langage des Oiseaux) qui permettent à chacune et chacun de comprendre et de percevoir la nature même de notre réalité quotidienne, puisque tout se joue là, dans notre capacité propre à conscientiser puis à interpréter ce que nous considérons comme le Réel.
Comme cela peut se lire au travers des différents écrits de personnages considérés comme des guides ou des sages au sein de l’humanité (Ramana Maharshi, Neville Goddard, Jiddu Krisnamurti, Khalil Gibran…), le Réel se construit chaque jour en fonction de la conscience que nous avons de ce même Réel parce que c’est notre ego qui en est l’interprète et qui nourrit cette même conscience de la réalité, laquelle se matérialise en fonction de cette interprétation. Pour en faire un bref résumé, je dirais que le Réel n’existe que par la conscience que nous en avons et que cette conscience se nourrit de ce que lui donne notre ego qui interprète ce qu’il considère comme le Réel en se limitant bien souvent à la seule dimension physique et matérielle.
Afin de nous diriger sur le chemin de la compréhension, en profondeur, de l’existence, il convient donc de connaître la nature du Réel pour que notre ego ne nourrisse plus notre conscience avec de l’illusion… C’est ce que propose le langage des Oiseaux en offrant une interprétation du Réel capable d’ouvrir la compréhension vers l’autre dimension non manifestée de l’Être ou, si cela vous parle mieux, son Inconscient. Voici donc, dans le petit texte qui suit regroupant ces clefs d’interprétation du Réel numéro 3, un exemple au travers de mots et de de faits du quotidien qui nous appellent à une autre interprétation du Réel dès lors que nous sommes aptes à les analyser au travers du langage des Oiseaux.
Clefs d’interprétation du Réel Numéro 3 par le langage des Oiseaux
La « Journée« , c’est-à-dire le « Jour qui naît », est l’initiatrice de notre conscience (celle du « Je » qui nous identifie dans le Créé) au travers de la lumière dans laquelle nous ouvrons les yeux après la nuit et l’inconscience relative des rêves et du sommeil profond. Le Sommeil laisse donc place au Soleil. Il y a là déjà un thème de réflexion… Nous reprenons connaissance de cette Création qui nous entoure et c’est au travers du Féminin qu’elle est, que nous naissons au « Con« , parmi tant d’autres qui, comme nous, s’éveillent aussi et reprennent « Con – Science », qui est aussi la manière de savoir (qu’est effectivement toute science) et de comprendre ce qu’est le Con ou la Création. Ce retour à la lumière se nomme d’ailleurs l’éveil (présent dans le mot « Réveil ») par lequel Ève (le Féminin) devient une lumière comme celle du Soleil (celle de toute la Création).
Nous commençons par prendre connaissance du Temps qu’il fait, lequel est le reflet exact, et je dirais même, une parfaite analogie de notre Temps intérieur inconscient qui nourrit sans trop s’en rendre compte l’Inconscient collectif d’une région, d’un département, d’un endroit. En effet, le Temps est un binaire. Sans binaire, il ne peut y avoir de Temps, car ce dernier correspond en tous points à la binarité Esprit-Matière que nous sommes. L’Espace est la Mémoire consciente ou manifestée au travers de l’Espace et le Temps de l’horloge (où l’Or loge – c’est à dire l’O ou Eau et L’R ou Air de notre binarité) est la Mémoire inconsciente au sein de ce binaire ; c’est donc la relation, le Mouvement ou l’Amour qu’entretiennent ces « Mémoires conscientes et inconscientes » qui construisent notre réalité au travers de l’Espace-Temps.
Le Temps qu’il fait : une projection de l’Inconscient collectif dans l’Espace
Au sujet du « Temps », celui qu’il fait, autrement dit le climat, il est intéressant de voir que le « Climat », au travers du langage des Oiseaux, est le Créé dans le « L » du Féminin, à partir de l’Inconscient « I », issu du Mouvement ou Amour du « A », entre les opposés de polarités Yin-Yang qu’engendre la Trinité « T » que nous sommes tous. Nous pouvons ainsi facilement dire que les climats froids sont ceux qui enseignent l’Âme, puisqu’elle est liée au feu et à la chaleur qu’il nous faut amener dans nos foyers… Nous créons la chaleur par le feu, qu’il soit issu de l’électricité, de la combustion d’un carburant ou du bois, afin de procéder de manière analogique à la réalité de la Création pour apprendre ce qu’est justement l’Âme (c’est-à-dire ce Mouvement ou Amour évoqué plus haut issu de la relation d’Amour entre le conscient et l’inconscient de notre « héritage » mémoriel).
Les éléments eux-mêmes nous ramènent à notre Être intérieur à travers le temps qu’il fait…
Par exemple, s’il pleut dans l’endroit où nous sommes ou que nous vivons sous un climat dans lequel la pluie prédomine (la « Pluie » signifie « Mémoire » dans le « L » – qui est le Féminin du Créé – et « Uie » fait une relation avec le Huit, lequel Nombre explique comment ce qui est intérieur ou inconscient se manifeste à l’extérieur…), il y a fort à parier que l’Inconscient collectif qui génère ce climat en appelle au Féminin de la Mère, de la Nourrice, de celle qui rassure… En effet, s’il pleut, c’est parce que notre Inconscient et l’Inconscient collectif du lieu géographique ont besoin d’une réponse extérieure (dans la Création manifestée de principe féminin) afin de trouver un équilibre au sein des polarités opposées qui nous composent. Je m’explique : si je mène ma quête « spirituelle », donc liée à l’Esprit qui est de polarité « masculine », en allant chercher des réponses à l’extérieur de moi-même (au travers de rituels, de connexions avec l’Esprit de la Réalité invisible dans la Matière, des « énergies », des tambours chamaniques…), comme c’est la mode actuellement, il est évident que, par souci d’équilibre, cette même Réalité me renverra du « Féminin ». Ce « Féminin » se manifestera sous forme de pluie pour venir m’expliquer que ma quête spirituelle doit se centrer vers l’intérieur de moi-même (la pluie empêche bien souvent de sortir) parce qu’elle n’est que le reflet analogique d’un certain déséquilibre intérieur (s’il pleut tout le temps) qu’elle vient compenser. Les régions proches de l’Océan, lequel, en langage des Oiseaux, devient l' »O » ou l’Eau, « c’est » ou « sait », « An » ou « En », révèle ainsi l’Inconscient qui habite l’endroit et sa quête… Il existe dans ces régions côtières et ,même plus éloignées des côtes, des Tempêtes qui, en langage des Oiseaux, signifient le « Temps – Êtes », affirmant ainsi la relation du Temps lié au climat avec le Temps intérieur des Êtres.
De même, les régions plus ensoleillées du Sud et proches de la mer et ce, de manière dégradée selon leur position géographique, comme il faut aussi l’envisager dans l’exemple précédent, en appellent, elles, au Masculin du Père, ce qui est extérieur… En effet, là aussi, mais de manière inversée, si ma quête « spirituelle » se centre sur l’extérieur ou la Création manifestée dans l’endroit (c’est-à-dire la beauté des choses et des Êtres, la chaleur, les émotions… exprimés par le principe féminin du Créé) afin d’apporter une réponse à ma recherche de bonheur, il est évident, là aussi que, par souci d’équilibre, la Réalité manifestera le « Masculin » afin de compenser mon déséquilibre intérieur (centré sur le Féminin du Créé). Ainsi, le Soleil brillera et assèchera (s’il est excessif) toute source d’eau (le Féminin du Créé) : il y aura la chaleur, jusqu’à l’excès qui, de la même manière, me renverra vers mon intérieur (une chaleur excessive empêche également de sortir…). Voici une des raisons pour lesquelles les régions du Sud ou proches de la « Mer », cette dernière étant, en langage des Oiseaux, le Mouvement « M » de « l’Air ou R » qui représente l’Esprit et donc le Père, sont soumises au principe « Masculin ». Ces régions connaissent en plus et de manière fréquente un fort vent (mistral et tramontane) qui est, au travers du langage des Oiseaux, la Volonté d’Union « V », Ent », c’est-à-dire « En » ou dans l’Inconscient, manifestée par l’R ou l’Air autrement dit l’Esprit ou le principe masculin.
J’explique, pour celles et ceux que cela intéresse, les processus complets de la Réalité au travers d’une initiation simple, mais nécessaire, pour entrer dans la Révélation du Secret Hermétique au travers de mon Livre de référence disponible dans la Boutique du site et sur Amazon. Pour ceux qui préfèrent écouter plutôt que lire, je propose également une série de cinq podcasts dans lesquels tout le cheminement que doit suivre notre Conscience, afin d’entrer dans l’Alchimie de ce nouveau paradigme, est résumé.
Encore une fois, il n’y a aucun hasard
Cette interprétation du Réel au travers du langage des Oiseaux paraîtra loufoque aux cartésiens, mais celles et ceux qui savent que le hasard n’est qu’une excuse pour ces mêmes cartésiens, verront là un enseignement qui peut être un véritable guide afin d’entendre leur propre existence. Nous avons toujours le choix de ne pas vouloir comprendre ou entendre… C’est là notre dimension divine.
Concernant précisément le verbe « Entendre », conjugué à la première personne du présent, « j’entends » signifie, dès lors qu’il devient, au travers du langage des Oiseaux, « Je – En – Temps », que notre « Je » ou « Jeu intérieur » ou « inconscient » est « Temps », ce qui signifie qu’il appartient à un binaire qui le constitue.
Synthèse sur ces quelques Clefs d’Interprétation du Réel Numéro 3 au travers du langage des Oiseaux
Le message du langage des Oiseaux en appelle chacune et chacun de nous à percevoir, autrement dit « Paire – Se – Voir », et donc réaliser notre Dualité, pour enfin « Père – Se – Voir » et entendre notre totale dimension. Cette perception (« Paire », « Sept », « Tion », Trinité inconsciente de l’ensemble « On ») doit devenir une conduite (« Conduite » = ce qui manifeste « D » le « Huit » dans le « Con », autrement dit, l’analogie conscient / inconscient – Intérieur / extérieur – Céleste / Terrestre) afin de trouver sa « Voie » qui est le chemin tracé dans l’Espace de la Réalité, lequel se construit au travers du « Je » dans ce « Jeu de la Vie » et fait donc référence à ce qui manifeste notre « Je », c’est-à-dire la « Voix » qui provient de l’intérieur (notre Temps duel Yin-Yang), à partir du Souffle de l’Air ou « R » (Esprit) pour exister à l’extérieur dans la Dualité manifestée…
Heureux ceux qui chaque matin comprennent que c’est au Chant (Création non manifestée « C », qui s’écrit de manière analogique dans le manifesté « H », « En » c’est-à-dire dans l’Inconscient) des Oiseaux, que s’entend le chemin (Création « C », qui s’écrit de manière analogique dans le manifesté « H » au travers du Mouvement ou Amour « M », intérieur « In » ) qui ramène à Soi (l’alliance Céleste ou Divine « S », du « O » principe féminin manifesté, avec « I », l’Inconscient non manifesté.
Voilà pourquoi les Oiseaux chantent…