Esprit des Mots et langue des Oiseaux

Dès que l’on effectue des recherches sur le net concernant la langue des Oiseaux, il est fréquent de rencontrer l’expression « le poids numérique des mots », là où nous devrions lire selon la logique de cette langue des Oiseaux « Esprit des Mots ». Même si l’expression « poids numérique des mots » s’entend comme un slogan marketing qui donne plus de sérieux et de crédit à son objet, elle véhicule une erreur fondamentale, et un contresens majeur quant à ce que représente l’identité numérique d’un mot qui révèle ce dernier dans le Créé et dans l’Inconscient… Dans cet article nous allons voir ce que sont les mots et entendre leur double nature, ainsi que l’Esprit qui les habite, au travers de la langue des Oiseaux.

L’Identité et l’Esprit des Mots par la langue des Oiseaux

Comme tout ce qui existe dans la Création les Mots sont aussi de double nature. C’est d’ailleurs l’objet de la langue des Oiseaux de nous en révéler cette double nature et nous faire entendre le rapport Endroit/Envers. Ainsi le Mot comporte une forme Littérale qui est son expression dans le Créé, et une valeur numérique qui le représente dans l’incréé, ou l’inconscient, son Esprit.

Pour faire une analogie, et faciliter la compréhension, prenez comme exemple l’image d’une personne au Soleil. La lumière la fait exister puisqu’elle se reflète sur elle, et en même temps cela produit une ombre de cette personne qui n’en retient que l’essentiel, où les détails n’apparaissent pas, mais simplement la forme. Un mot existe au Soleil du Langage, et son Ombre est constituée de plusieurs Nombres qui se réduisent à un seul et qui représente le mot de manière numérique autant que dans son Envers.

Le Mot lui-même est composé dans le Créé de deux polarités, Féminine pour les Consonnes, et masculine pour les Voyelles Comme je l’explique dans l’Alphabet Numérologique. Les Mots sont, comme nous sommes aussi, habités de deux polarités « yin / Yang » dans le manifesté.

Leur Envers, c’est à dire leur double dans l’Incréé, l’Inconscient, leur Esprit, est ce qui les fait exister dans le conscient à partir des Nombres qui sont premiers dans toute la Création. Le Mots exister devrait déjà nous mettre sur la piste puisqu’il signifie « sortir de » et que c’est de cet Envers, inconscient qu’ils proviennent, et que tout ce qui existe provient également. N’oublions pas non plus que la différence Lettre / Nombre n’a pas toujours existé. L’alphabet Grec par exemple servait à compter ainsi que d’autres alphabets avant lui.

Cet Envers est la partie « Spirituelle », même si je n’aime pas trop l’expression, puisque matériel et spirituel sont deux états de la même chose… La Matière est le Féminin de la Création, et sa première instance comme nous l’avons déjà vu dans le cercle de la Réalité (schéma de la Grande Trinité) est l’onde, la vibration, puis le son.

Ainsi puisque tout provient de l’union des Opposés originels nés du « 1 » qui devient « un » (« u » et « n » sont opposés graphiques) en Lettre créant par là même le « 2 », puisque « un » s’écrit en « 2 » Lettres, (création du binaire et du Temps), ce « un » en « 2 » Lettres en s’unissant donne naissance eu « 3 » qui réunifie en lui ces deux polarités au travers de « uni ». Le « 3 » est donc (comme vu dans le schéma de la Grande Trinité) l’accomplissement de l’Amour qui possède en lui les deux polarités, et parce que l’Amour est mouvement, qui génère chaleur et donc « onde » est engendré le « Trois » en Lettre, le « Ter » ou Terre » constitué des opposés originels « O » Féminin Céleste, « R » masculin Céleste », et du Feu de ce mouvement contenus dans le Trois. c’est le F.O.R.T que connaissent bien les alchimistes, Feu – Eau – Air – Terre.

Certain après la lecture de ce petit résumé penseront que la Création est bien plus complexe et que voir dans cette littérature là, une explication à la genèse de l’univers est une aberration. Pourtant à ceux-là je rappellerais combien la loi d’analogie est puissante au travers d’un exemple simple et parfaitement vérifiable ICI. Vous y découvrirez que l’Atome (qui est un mot Grec ancien – atomos), ou plutôt la découverte de la théorie atomique, fut explicitement attribué à Leuccipe puis Démocrite, environ 5 siècles avant Jésus Christ. Ne possédant aucun appareil de mesure ni microscope électronique ils ont pourtant mis en évidence, ce que notre Science parviendra à démontrer non sans mal, en 1808 avec John Dalton, puis la théorie sera remise en question jusqu’à Jean Perrin, Les Atomes et enfin admise en 1913.

L’analogie était la méthode des Grecs et le petit texte d’explication de la Création est une pure analogie dans le respect strict du « Ce qui est en Haut est comme ce qui est en bas et vice versa » d’Hermès Trismégiste et surtout la Première loi universelle : « Le Tout est Esprit, L’Univers est Mental »… Qu’il convient de méditer pour entendre le secret qu’elle contient (Lettres et Nombres sont mentaux), et tout existe par eux.

Je mets également ce petit texte trouvé su Wikipédia (que je remercie), de Benjamin Hiley, collègue du physicien David Bohm, qui explique ce qu’amène la physique dite « Quantique ».

« Posons-nous la question : « Où est la « substance » de la matière ? Est-elle dans l’atome ? La réponse est clairement « non ». Les atomes sont faits de protons, de neutrons et d’électrons. Est-elle donc dans les protons et les neutrons ? Encore une fois, « non », parce que ces particules sont constituées de quarks et de gluons. Est-elle dans le quark ? On peut toujours espérer qu’elle l’est, mais mon sentiment est que l’on montrera que ces entités sont composées de « préons », un mot qui a déjà été utilisé à cet égard. Mais nous n’avons pas à continuer plus loin pour voir qu’il n’y a pas d’ultimon. Un quark et un antiquark peuvent s’annihiler mutuellement pour produire des photons (de l’énergie électromagnétique) et le photon n’est pas vraiment ce dont nous avons besoin pour expliquer la solidité de la matière macroscopique de cette table. Ainsi, nous voyons que la tentative d’attribuer la stabilité de la table à quelque entité ultime « solide » est erronée. »

— Benjamin Hiley

L’Esprit des Mots au travers de la langue des Oiseaux

La langue des Oiseaux révèle la double nature de toute chose qui est nommée, elle procède de différentes manières pour nous amener à entendre que tout est double, que Nombre et Lettres, sont liés entre eux, qu’il existe entre les deux un rapport subtil et duel. Ainsi j’évoque l’alchimie du langage, dans son principe de fusion, et montre combien les mots sont pénétrés des Nombres. Vous avez certainement tous entendu parler de « Trépasser » qui est un exemple de cette alchimie de fusion, ou Tre « le Trois » est associé à « passer » et signifie passer dans le Trois, donc l’envers de cette réalité.

Voici maintenant quelques autres exemple où la Valeur Numérique des Mots, « leur fameux Poids Numérique » en dit long sur leur Nature, qui ne peut se réduire à un simple Poids, (poids qui n’a de sens d’ailleurs que dans le manifesté alors que les Nombres traduisent l’Envers et le non manifesté) :

: Valeur Numérique : …

: Valeur Numérique : … Le Divin encore

Conclusion

J’en termine là avec ces exemples qui montrent à ceux qui ont envie de voir, des évidences dans ce fameux « Poids Numérique » qui traduit une présence ordonnée jusque dans le langage, de l’Esprit. Les Cartésiens diront « hasard », et ceux qui ont compris qu’il est temps de ne plus chercher d’excuses à l’Ordre Divin manifeste dans notre vie entière, diront qu’il y a de la magie dans chacun des prochains mots qu’ils se mettront à découvrir par eux-mêmes.