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La Connaissance et le langage des Oiseaux

Connaissance en langage des Oiseaux
La Connaissance et le langage des Oiseaux

La Connaissance est un mot, qui, au même titre que le mot Amour, nécessite que nous lui donnions une véritable définition et c’est exactement cela que nous propose le langage des Oiseaux. En effet, le mot « Connaissance » est souvent utilisé, en dehors du langage des Oiseaux, dans le sens de « Savoir ». Au vu de la définition du dictionnaire ci-avant, il semble difficile de donner une véritable définition à ce mot que seul le langage des Oiseaux permet d’appréhender dans toute sa dimension. En effet, la Connaissance, dès lors que nous utilisons le « terme » (qui met donc fin à ce que représente la Connaissance) est associé le plus souvent à la Conscience (dans le sens de perdre connaissance ou prendre connaissance), et seul le langage des Oiseaux ouvre le mot vers l’infini puisqu’il signifie alors « Con – Naissance » où « Con » est le Principe Féminin en tant que matrice de la Création et « Naissance » évoque tout ce qui en est issu.

La Connaissance au travers du langage des Oiseaux

Comme nous venons de le voir, la Connaissance est ainsi tout ce qui « Naît » ou est engendré par le Principe Féminin, matrice de la Création, que représente le « Con ». Il y a déjà dans cette simple constatation un des plus grands secrets de l’existence. Ce secret permet de comprendre pourquoi le zéro (« 0 ») est le Nombre qui permet la numération infinie. Il est en effet le seul Nombre qui ait son équivalent dans les Lettres, avec le « O », celui-ci étant le symbole du Féminin créateur (le trou, le cercle), mais aussi le symbole de l’infini de la Réalité puisque nous utilisons un cercle pour la représenter.

J’avais évoqué, début 2025, que cette année serait l’Année de la Connaissance (voir l’article) et il convient aujourd’hui d’expliquer ce que cela signifie.

La Connaissance, comme nous l’avons vu précédemment dans l’analyse au travers du langage des Oiseaux, n’est en rien un « Savoir » ni même une prise de Conscience, mais plutôt ce qui naît du Principe Féminin (principe de la Création que symbolise la femme dans le genre humain). Le bon sens explique cela avec simplicité puisque lorsque nous naissons, c’est effectivement du « Con » que nous arrivons « Nus » dans l’existence. Nous devenons alors le « Connu », qui vient d’être manifesté par le Principe Féminin de la femme qui engendre la Vie. Tout ce qui est engendré par le Principe Féminin, maintenant dans un sens plus large qui est celui de la Création, devient ainsi le « Connu ». Encore une fois, il est simple de faire la différence entre le « Connu », que nous pouvons appréhender dans la Réalité matérielle, et l’Inconnu informe qui n’a pas de Réalité manifestée. Le mot « Connaissance », en dehors du langage des Oiseaux qui en donne la définition simple, est souvent mal compris alors qu’il est l’essence du Créé, ce qui se vérifie au travers des définitions des différents dictionnaires.

Pouvoir donner une définition claire et précise de la Connaissance, grâce au langage des Oiseaux, permet de comprendre notre rôle dans l’existence puisque ce mot « Connaissance » est ce qui la conditionne totalement.

La Connaissance est notre mission de vie

Nous avons défini le Mot « Connaissance » au travers du langage des Oiseaux comme ce qui naît du Principe Féminin de la Création (que symbolise, entre autres, la femme, mais pas seulement) qu’est le « Con » (petit mot incompris devenu vulgaire alors qu’il représente justement le Principe Féminin en tant que Matrice de la Création). La « Connaissance » constitue notre mission de vie en ce sens que nous la construisons toutes et tous et que chacune de nos existence vient y apporter sa pierre à l’édifice qu’elle représente. Nous allons, dans le propos qui suit, voir comment nous construisons la Connaissance et pourquoi elle est notre mission de vie.

La compréhension, maintenant aisée, du mot « Connaissance », permet d’entendre que tout ce qui existe constitue la « Connaissance », nous y compris. La « Connaissance » initie le « Connu » qui nous entoure. Puisque tout ce qui existe constitue le « Connu », il est indispensable que le « Connu » soit écrit et consigné quelque part et c’est ce qui implique qu’il y ait une Mémoire globale stockant ce qui est dorénavant « Connu ». À chaque instant, la « Connaissance » vient modifier, changer, compléter et parfaire le « Connu » qui la construit afin que celle-ci croisse et se déploie, écrivant ainsi dans la Mémoire globale les changements et les modifications apportées au « Connu ».

La « Connaissance » engendre le « Connu » au travers de la Conscience, et le langage des Oiseaux permet là encore de comprendre les rouages secrets de ce qui est en jeu. Ce qui est en jeu, justement (un jeu est une Dualité, n’est-ce pas ?), est tout simplement une rencontre entre le Principe Féminin que nous sommes et dont nous sommes issus (le Con) et le Réel qui permet à ce Principe Féminin de chair d’exister dans le Temps qui est un Principe Masculin (ce Temps est perceptible au travers de l’heur qui signifie « ce qui advient » et construit les heures…). S’il n’y avait pas de Temps, il n’y aurait pas de Réalité du Corps ni, plus loin, de la Création (nous sommes là en pleine relativité du Temps et de l’Espace… chère à notre ami Einstein).

La Conscience, en unifiant le Principe Féminin de chair que nous sommes et l’heur relatif au Temps, de Principe Masculin, engendre une Réalité (agréable ou désagréable) et construit l’Amour (riche ou pauvre selon cette Réalité), c’est-à-dire la Rencontre de deux opposés que sont le Principe Féminin de la Chair face au Temps de Principe Masculin qui l’accueille. Là est le grand secret du Réel et de la construction de la « Connaissance », à laquelle nous participons toutes et tous, révélé par le langage des Oiseaux, faisant d’Elle notre « mission de Vie ».

La « Conscience », dès lors, peut être définie, elle aussi, très simplement (contrairement à ce qu’en disent les divers dictionnaires, je vous laisse apprécier…). La Conscience, en tant qu’unificatrice de deux principes opposés que sont le Principe Féminin du Corps ou de la Chair et le Principe Masculin du Temps, devient LE PRINCIPE DE L’AMOUR. La « Conscience » est donc, en langage des Oiseaux, la « Science » issue du « Con », c’est-à-dire la capacité ou « Savoir » permettant d’unifier deux Principes Opposés (Principe Féminin du Corps ou de la Chair et le Principe Masculin du Temps) dans l’Amour afin de déployer la Connaissance.

Cette rencontre entre le Principe Féminin du Corps ou de la Chair et le Principe Masculin du Temps se réalise au travers des cinq sens (véritable interface entre le visible du Corps ou de la Chair et l’invisible du Temps) dont nous sommes pourvus en tant qu’humains (les autres règnes, à savoir le minéral, le végétal et l’animal, étant, eux aussi, pourvus de sens et donc de Conscience).

Cette constatation amène à comprendre pourquoi le Nombre « 5 », relatif à notre Dualité unifiée dans l’Incarnation et aux « 5 » sens dont nous sommes pourvus, est honoré et vénéré dans l’hermétisme issu d’une tradition très ancienne qui :
– nourrira l’Égypte : les pyramides représentent le Nombre « 5 » figuré par un carré centré et élevé permettant à l’humain de s’élever au-dessus de la Matière (« 4 ») par la Conscience (« 1 ») ;
– donnera naissance au Carré SATOR, carré magique de 5 mots disposés en 5 lignes et 5 colonnes, lisibles dans tous les sens ;
– créera le Dodécaèdre bouleté dit « Romain, représentant la Conscience elle-même constitué de 12 faces pentagonales relatives au Temps (le Nombre « 12 » est relatif aux heures, aux minutes et secondes par 12 x 5 = 60) et aux sens (les 5 petites boules de chaque face) ;
– inventera le Jeu de l’Oie, expliquant la construction de la Connaissance liée au Nombre « 64 » relatif à sa manifestation au travers de 32 (3 + 2 = 5) états de Conscience différents, matérialisés sur un plateau en forme de pyramide (avec ses quatre côtés et son centre élevé graphiquement représenté) ;
– créera le Jeu de Tarot, jeu de cartes qui réalise la Pyramide de l’Être et explique le Graal que représente notre Dualité ;
– sera le Nombre attaché au mot « Christ » qui possède une valeur numérique de « 32 » soit 3 + 2 = 5…

Tous ces artéfacts constituent un legs, à savoir l’héritage d’un « Savoir » relatif à l’existence et au secret de la Conscience qui construit la Connaissance. Nous remontons ainsi au mythe le plus ancien des Écritures où Ève et Adam croquent le fruit défendu de la Connaissance du Bien et du Mal, ce qui engendre la Réalité terrestre dont ils ont alors la charge, afin de la déployer et de la réaliser…

La Parole et la Connaissance en langage des Oiseaux

Il convient, pour conclure cet article des plus importants, de définir ce qu’est la Parole et ce qu’elle représente en rapport à la « Connaissance » au travers du langage des Oiseaux.

Nous avons vu, grâce au langage des Oiseaux, que nous écrivons la « Connaissance » au travers de notre « Conscience ». Regardons maintenant comment cette « Connaissance » issue de la « Conscience » ou Principe d’Amour s’écrit au travers de la Réalité que nous vivons.

Nous avons défini la « Conscience » comme le Principe Unificateur de deux opposés que sont le Principe Féminin du Corps ou de la Chair et le Principe Masculin du Temps. La Conscience existe au travers du Verbe qui qualifie et quantifie, au travers des Lettres et des Nombres, la Réalité, afin que nous puissions l’appréhender de manière mentale. C’est donc au travers du Verbe (Lettre et Nombres) que la Réalité mentale s’écrit dans notre Conscience et c’est donc au travers de la Parole que nous l’unifions (que cette Parole soit intérieure et non prononcée ou dite et manifestée).

La Parole est donc une manifestation de cette unification qui écrit la Réalité mentale dans notre Conscience, mais aussi dans cette Mémoire dont nous parlions plus haut et que nous nommerons « Inconscient Collectif ». C’est ensuite dans l’Inconscient collectif que nous « puisons » la Mémoire de toute chose afin d’accéder au « Connu » et que nous y apportons notre Conscience qui modifie, en fonction de ce qu’elle contient d’Amour, la Réalité de cette Mémoire du « Connu ». Cette dernière sera dès lors manifestée comme la « Connaissance » nouvelle née de la Conscience de chacune et chacun d’entre nous. C’est ainsi que s’écrivent les lendemains de l’existence au travers de la Connaissance que nous manifestons depuis le « Connu », auquel nous accédons sans cesse avec nos sens et notre intellect.

La Parole décrit ainsi toujours avec précision le paysage de la Réalité intérieure et la Conscience que nous avons de la Réalité manifestée. En langage des Oiseaux, elle est « Par – Rôle », où « Par » est la Dualité unifiée et « Rôle » vient expliquer le rôle de celle-ci dans la construction de la « Connaissance » par le Verbe. Tout ce qui existe est « nommé » ou quantifié et, donc, tout existe par le Verbe au travers de la Conscience que nous avons d’une Réalité que nous croisons.

Dans la vie quotidienne, il est également simple de se rendre compte de notre implication dans la construction de la « Connaissance », en fonction de la Conscience que nous avons de ce que nous vivons. Voyons la Vie d’un point de vue élevé (comme du haut d’une pyramide en référence au Tarot qui nous y invite) et notre vision est plus large, plus profonde et surtout plus à même de considérer d’autres points de vue. La Conscience est une faculté humaine que j’ai souvent qualifiée de « Céleste-Terrestre » en tant que Dualité de l’Âme que nous sommes qui nous confère la charge et la responsabilité d’écrire nos lendemains à partir du présent dont nous avons Conscience. Voyons-le laid et sale et il s’écrira encore plus laid et plus sale, mais si, au contraire, nous y voyons notre capacité à tout transformer en bien comme une évidence, tout changera depuis ce point de vue élevé de cette nouvelle Conscience de bâtisseurs de la Réalité.

La Mémoire collective dans laquelle s’écrit la Conscience que nous avons de ce que nous vivons est personnelle, puisque nous existons dans celle-ci au travers de l’environnement et le Temps qui nous accueillent, mais elle vient aussi se mélanger à des milliards d’autres. C’est pour cette raison que les prises de Conscience individuelles apparaissent tout autour du globe pour devenir des prises de Conscience collectives qui engendrent de nouvelles Réalités (théorie du centième singe par exemple) et donc de nouveaux comportements.

Nous écrivons la Lumière de la Réalité

Pour finir sur une note poétique de cette écriture de la « Connaissance » dont nous avons la charge et la responsabilité, j’aimerais prendre l’exemple de notre Terre et de son Corps qui rencontre le Temps (qu’il fait autant que celui qui la rythme) et donne naissance aux nuages, puis aux pluies et aux orages parfois. C’est dans ces derniers que l’on discerne l’essence de la Réalité et que cette Lumière que l’on croit transparente révèle à l’œil le spectre merveilleux des couleurs qui la composent. Ces couleurs magnifiques sont ainsi l’image exacte et poétique de tous les niveaux de Conscience qui font la Réalité. Sans nous en rendre compte, nous écrivons la Lumière de la Réalité avec cette palette de couleurs qui reflète la Conscience que nous avons de ce que nous sommes capables de comprendre et de vivre. Certains nomment cela « l’aura » et je préfère appeler cette manifestation des couleurs de la Conscience « la Palette infinie des couleurs de l’Amour » ou « Lumière de la Réalité ». C’est avec le cœur que nous vivons la Réalité et c’est avec la Conscience que nous pouvons la transformer pour la rendre toujours plus belle…

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