La Peur
« La Peur » en Langue des Oiseaux
Cette époque que nous vivons actuellement est propice à la propagation de sentiments de peurs, générés par des « médias » qui distillent une actualité semble-t-il, basée pour l’essentiel sur des faits qui effacent toute possibilité de se sentir en Paix. D’abord il est évident que cette démarche est guidée par la rentabilité économique liée à « l’audimat », parce que ce qui fait peur attire. La preuve en est que les « séries » ou autres productions cinématographiques dites « d’horreur » ou « Noires » attirent toujours considérablement un public fidèle autant que nouveau.
Je me devais de fournir au travers de ces pages une explication à ce phénomène de « l’information » que nous subissons, de la peur qu’elle colporte, et à quelles fins…
Ainsi il est intéressant ici, de voir ce que signifie le mot « peur » en langage des Oiseaux, afin d’en saisir le sens profond qu’elle nous révèlera et qui pourra de ce fait nous éclairer quant à la nature de celle-ci.
Analyse du mot « Peur » :
Dans le dictionnaire : La peur est une émotion ressentie généralement en présence ou dans la perspective d’un danger ou d’une menace. La peur est une conséquence de l’analyse du danger et elle permet au sujet de le fuir ou le combattre. Elle est également connue sous les termes de réponse combat-fuite.
Au travers de la langue des Oiseaux : c’est « P » et « Eur » ou « Heur », c’est-à-dire « Pensée » de « l’Heur ». L’heur est en français en quelque sorte l’évènement, ni bon, ni mauvais. Par exemple nous le retrouvons dans « Bon – Heur » et « Mal – Heur ». Cela signifie que l’on « pense » « l’heur » qui va se produire, nous l’imaginons sur les bases de notre expérience, culture, religion, milieu social… Ainsi nous l’orientons, puisque ces valeurs sont déjà orientées. En résumé, c’est « penser » l’inconnu (puisque l’évènement futur » appartient à ce qui n’est pas connu). En l’imaginant, (en le pensant) nous lui donnons une forme mentale orientée par les valeurs précédentes de culture, expérience, milieu social, religion…
Ainsi nous fixons une frontière entre ce qui est « connu » et « ce qui est inconnu », et ce dernier « l’inconnu » n’est pas neutre, mais déjà habité par l’arbitraire qui nous en donne une représentation. La définition du dictionnaire en est la preuve puisque c’est une émotion qui fait face obligatoirement à un danger…
On m’a fait remarquer il y a peu que Peur est l’anagramme de Pure. Effectivement la Peur provient de l’obscurité et nous enferme en elle ce qui fait évidemment un lien avec Pure qui signifie la Transparence et qui provient de la Lumière. Pure en tant qu’anagramme est donc l’opposé de Peur en langage des Oiseaux dans sa signification profonde.
Ce qu’il faut en retenir
Nous venons de voir au travers de la langue des Oiseaux combien « Penser » « l’Heur » provoque une émotion essentiellement basée sur une analyse arbitraire de l’inconnu. Effectivement cet arbitraire établit des limites, il les invente à une place fixe, parce qu’au-delà des limites son regard s’égare, parce qu’il y a l’inconnu, le mobile, l’informel, c’est-à-dire la peur…
Voici donc que je vous propose d’amadouer la peur, non pas de la combattre, mais de vous en faire une alliée en apprenant ce qu’elle est. Ce qu’elle est, c’est tout simplement un peu de nous-même, un reflet non avoué de notre ignorance. Que peut-on craindre si ce n’est notre incapacité à comprendre une situation puis à en admettre l’enseignement ?
Le refus de reconnaître en soi l’ignorance, voilà la première manifestation de l’immobilisme, c’est-à-dire le masque de la seule mort qui soit concevable.
L’enseignement de la Langue des Oiseaux
Dès lors face à « l’information » qui comme je l’ai déjà évoqué, « forme » dans « l’un » c’est-à-dire dans l’inconscient, en nourrissant les racines de la peur avec des images et des mots, ayez l’attitude nécessaire qui consiste à s’en éloigner, pour ne plus être sous son « contrôle ». De la sorte vous ne « créerez » plus par la « pensée », par ce verbe créateur que nous possédons tous, le futur noir que celle-ci engendre via notre inconscient. En mettant des mots, des images et des pensées sur l’inconscient né de la peur, nous lui donnons forme dans « l’Endroit », dans ce conscient où il finit par exister. Ne sous-estimons jamais le pouvoir créateur de l’inconscient. Il est la source du créé, qu’il sous-tend en tout ce qui existe.
Il importe plus que tout de pacifier notre inconscient, d’y faire la paix avec toute manifestation, c’est essentiel !