Le Dodécaèdre Romain – Énigme du Secret Hermétique

Dans cet article aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’une des plus grandes énigmes du Secret Hermétique qui restent à ce jour non encore élucidées. En effet, la communauté scientifique de l’archéologie n’a toujours pas résolu la fonction ni l’utilité d’un petit artefact que l’on nomme Dodécaèdre Romain parce qu’il appartient à l’époque gallo-romaine située entre le Iᵉʳ et le IV^e siècle après Jésus-Christ.

Un artefact étonnant : aussi beau que mystérieux

Ce petit artefact a été retrouvé dans les régions du nord de la conquête romaine, principalement en France, en Belgique et en Angleterre, c’est-à-dire dans les provinces qui, à l’époque, étaient celtes. C’est un objet évidé de petite taille, entre 5 et 11 cm, composé d’un alliage de plusieurs métaux (bronze – fer – plomb très souvent), qui représente une figure géométrique bien connue depuis l’Antiquité, à savoir le dodécaèdre (un des cinq solides de Platon). Il possède donc 12 faces pentagonales (pentagone régulier), 30 arêtes et 20 sommets, comme le montrent les images ci-après.

J’ai rencontré ce petit objet il y a peu et j’ai été « appelé » ou, j’aimerais dire, j’ai ressenti comme une évidence à l’analyser, comme si je pouvais d’ores et déjà lui donner une signification au travers de l’Hermétique. Ce fut un ressenti identique à celui que j’ai vécu lors de ma découverte de l’exemplaire du Jeu de l’Oie, que j’ai étudié, et qui fait l’objet d’un livre « L’Alchimie du Grand-Œuvre : Le Jeu de l’Oie », lequel révèle notre capacité créatrice du Réel au travers des Nombres qui constituent sa spirale involutive.

Avec le Dodécaèdre Romain, il en est de même, et il n’est pas anodin de voir aussi cette figure géométrique reliée au Nombre « 64 », comme le dodécagone du Jeu de l’Oie dans son ultime case non matérialisée comme telle, si ce n’est par la représentation graphique de la fleur centrale. Ce Nombre « 64 » est assez « magique » puisqu’il se retrouve dans les jeux de cartes, les échecs, le Yi-King, la Fleur de Vie représentée en 3D par 64 sphères, comme je l’explique dans mon livre au sujet du Jeu de l’Oie. Il est intéressant enfin de relier Pythagore, père du premier dodécaèdre, à en croire les textes anciens, et l’influence qu’il eut sur Platon, que l’on retrouve dans son œuvre le Timée où il expose ses cinq solides (dont fait partie le dodécaèdre comme figure géométrique représentant le Tout universel). Quels que furent les liens entre les druides et Pythagore, il est évident qu’il y eut échange entre le peuple grec antique et la Gaule des druides, comme en témoigne l’extrait du livre Sue – Les Mystères du peuple, tome 1, que je cite ci-après : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Sue_-_Les_Myst%C3%A8res_du_peuple,_tome_1.djvu/331

Le Dodécaèdre Romain – Analyse

Ainsi, mon étude du dodécaèdre avance et j’expliquerai dans les semaines à venir ce qu’est ce dodécaèdre dit « romain », directement issu de la Connaissance Hermétique qui fut la réalité d’un peuple, bien avant les Romains et les Celtes, lesquels ont hérité (au travers des druides celtes) de cette Connaissance que les Romains s’approprièrent sans la comprendre (ce qui justifie qu’il n’y ait aucun écrit au sujet du dodécaèdre dans la littérature romaine et autres) au fil de leur conquête du territoire celtique. On ne retrouve des exemplaires de ce dodécaèdre dit « romain » que dans les régions situées dans le Nord-Nord-Est et le Nord-Ouest de la Gaule, même si quelques exemplaires considérés comme des cadeaux de Rome ont été retrouvés dans des régions asiatiques proches du fleuve Mékong.

Un très vieil objet lié à l’Hermétique

Il existe à ce jour quelque 118 exemplaires de ce Dodécaèdre Romain, qui divisent la communauté scientifique et le public quant à sa réelle destination, qui va du télémètre d’arpentage à un outil concepteur de gants…

Il existe encore un détail intéressant qui se situe dans la découverte de ce dodécaèdre dans une tombe où il était accompagné d’un bâton, ce qui laisse supposer une pratique “rituélique” ou religieuse. Les exemplaires retrouvés sont également mystérieux parce qu’ils ne présentent aucunes traces d’usure, ce qui élimine une utilisation courante de cet objet.

Pour ma part, je pense qu’il s’agit d’un objet directement issu de ce que René Guénon (célèbre philosophe français des XIXᵉ et XXᵉ siècle) aurait appelé la Tradition Primordiale, c’est-à-dire une connaissance qui aurait été disséminée au travers de plusieurs peuples dans des temps anciens et qui perdure jusqu’à nos jours au travers de diverses cultures. Il me semble que le lien est évident entre la tradition nordique du dieu Odin et l’Égypte antique d’Hermès Trismégiste…

Je vous dis donc à très bientôt pour cette explication du dodécaèdre dit « Romain », qui fera l’objet d’une nouvelle Newsletter. Inscrivez-vous si vous souhaitez êtres avisés de cette publication.

Le Dodécaèdre du Hunt Museum (Irelande) en 3D