Le Verbe Être en Langue des Oiseaux

En Langue des Oiseaux, le verbe Être contient à lui seul tout le Secret hermétique qu’il nous faut comprendre dans l’existence. Ce secret se dévoile dans la forme de ce verbe et surtout dans sa conjugaison au présent, qui révèle et met en évidence toutes ses facettes. Je rappelle ici ce que signifie « Être », verbe que nous avons déjà analysé au travers de la Langue des Oiseaux (voir l’article « Être en Langue des Oiseaux ») et qui, au travers d’Elle, devient « Est Trois », nous amenant à considérer le Trois ou le « i » inconscient (« i » est la 3^e voyelle) autant que la Terre ou Ter, fruit de l’Amour des opposés de polarité originels (yin/yang du Tao), comme l’essence de ce verbe.

Commençons par écrire la conjugaison du verbe Être et étudier ses diverses significations au travers de la Langue des Oiseaux.

Je Suis : cette première personne indique ce que nous devons vivre au travers du « Je ». Posons-nous la question de savoir ce qu’elle signifie puisque « Je suis », du verbe Être, s’écrit à l’identique de « Je suis », du verbe Suivre. Il y a obligatoirement une relation entre ces deux formes, puisqu’il n’existe de hasard que pour ceux qui cherchent un prétexte à ne point voir de causalité ni de sens à l’existence (voir la 6^e Loi universelle). Donc, « Je suis » du verbe Être est égal à « Je suis » du verbe Suivre, et la Langue des Oiseaux nous invite à y entendre que le « Je » « Suit » un chemin d’apprentissage dans « Je » « Suis ».

Tu Es : cette deuxième personne indique un sens particulier au verbe Être, que la Langue des Oiseaux nous dévoile en deux sens distincts. Le premier sens est celui d’entendre « Tue » « Est », à mettre en relation avec l’illusion du Réel qui, au travers de l’apparente dissociation existant entre les Êtres, nous pousse à croire à la réalité de l’Autre, n’étant en fait qu’un visage du Tout et bien souvent de soi-même (voir le Jeu de la Vie dans l’explication relative à l’autre). L’expression « Tue » « Est » devient pleine de sens si nous la regardons ainsi : créer l’Autre (par le « Tu ») « Tue » « Est », c’est-à-dire la capacité d’Être (« ES » signifie « Expression Céleste »). Le second sens du verbe Être à la deuxième personne, dévoilé par la Langue des Oiseaux, est celui d’y voir « Tue » et l’homophone « Hais », du verbe « Haïr », qui explique extraordinairement bien ce qui se passe dès lors que l’on fait un phare de la dissociation et que l’on établit une différence entre nous-même et l’Autre. La dissociation est expliquée au travers du mot « Di-Able » (voir les 22 mots du « 2 »), qui est celui qui a la capacité, « Able » de diviser « Di » que l’on retrouve dans le mot « Diable ».

Il/Elle Est : La Langue des Oiseaux révèle ici dans le verbe Être notre libre arbitre. Soit nous considérons que le « i » (voir Les mots du « iL »), c’est-à-dire l’inconscient de tous dans le « L », qui est le féminin de la Création manifesté, EST, alors cela signifie que considérer le « i » dans le « L » permet d’Être. Soit nous ne le considérons pas et il devient « iL » « Hait », du verbe Haïr dans la même explication que précédemment avec le « Tu ». Nous avons ici le choix de considérer ou non ce « i » dans le « L », qui appartient donc à notre libre arbitre. Un dernier sens est donné par le pronom « Elle », qui se résume à « L » et, dans ce cas, signifie que le féminin du Créé Est au travers de « L EST ».

Nous Sommes : Là encore, la Langue des Oiseaux donne un autre sens à cette personne de la conjugaison du verbe Être. « Nous » est aussi « Noue », du verbe Nouer, et « Sommes » est aussi la ou les « Sommes » qui s’obtiennent par addition. C’est exactement là que souhaite nous mener la Langue des Oiseaux, dans l’entendement du verbe Être. Dans l’existence, « Nous » devient « Noue » et « Sommes » devient la ou les « Sommes » de nos mémoires… Nous ne sommes d’ailleurs que la somme de nos mémoires. « Nous sommes » est, dans la réalité bien effective, l’Être qui Noue en lui (c’est-à-dire cumule, additionne et mélange) les sommes de ses mémoires d’existences antérieures.

Vous Êtes : Au travers de cette personne, le verbe Être s’élève par la présence de la liaison qui se prononce « Z », comme « VouZêtes » et, en Langue des Oiseaux, le « Z » a le pouvoir d’élever (voir les mots avec « Z »), comme le Zéro le fait avec les Nombres. En effet, le « Z » se place à la fin du Verbe sans être prononcé. Il n’a donc, comme le Zéro, aucune valeur, mais il permet de définir le Nombre, l’ensemble, donc le multiple, autant que l’élévation, par le respect puisqu’il est employé aussi pour marquer ce dernier. Ici, la Langue des Oiseaux voit dans « Vous êtes » : « Voue » « Z » « Est » « T ». L’homophonie, encore une fois, n’est pas là par hasard et si « Vous » est identique à « Voue », c’est parce que le sens doit être entendu selon le verbe « Vouer », qui signifie alors que se « Vouer (Vous) élève (Z) l’être (Est) à T (Tes) », symbolisant la Trinité et l’entendement de notre Triple Nature Corps – Âme – Esprit.

Ils/Elles Sont : Dans cette dernière personne de la conjugaison du verbe Être, la Langue des Oiseaux voit un rapport avec le Verbe Créateur, puisqu’elle note l’homophonie entre le « Son » et « Sont ». Ainsi, et en rapport avec ce qui a été dit précédemment sur « il », ici au pluriel « ils », nous voyons que « i » dans le « L » « S » est le Céleste et « Sont » est le « Son ». Le « i » dans le « L » (Est) le Céleste Son, qui nous explique que l’ensemble, puisqu' »ils » signifie l’ensemble ou l’union du groupe, est un Céleste « SON ». Nous sommes vibration et matière à la fois et le « son » est cette vibration dans le manifesté comme en témoignent les mantras et le célèbre « OM » des bouddhistes. En utilisant le pronom « Elles », nous obtenons ici encore un autre sens qui, au travers de « L » « SON » signifie que le féminin du Créé est SON, ce qui revient à l’explication de la nature de notre réalité au travers du Verbe et donc du Son.

Pour en finir avec ce sujet du Verbe Être au travers de la Langue des Oiseaux, il me semble important de souligner une fois encore que si vous souhaitez voir la magie dans votre existence, il convient de cesser de croire à l’existence de la coïncidence, du hasard et même de toute synchronicité qui sont autant d’excuses à l’incompréhension de la loi de causalité (6^e Loi universelle) :

• Sixième loi : La loi de Causalité

« Toute cause a son effet ; tout effet a sa cause ; tout se passe conformément à la loi ; la Chance n’est qu’un nom donné à la loi méconnue ; il y a de nombreux plans de causalité, mais rien n’échappe à la loi. »

En entrant dans le nouveau paradigme du Réel par la langue des Oiseaux, l’Hermétique s’ouvre et tout devient à la fois clair et logique, et offre également la capacité de voir en tout la magie qui nous porte et dont nous sommes tous créateurs.