Les Mots de la Langue des Oiseaux,  Lettre Z,  Publications 1 à 100

Lettre « Z » du Zen, ou Zazen

Z - Zen - Zazen en Langue des Oiseaux
Z – Zen – Zazen en Langue des Oiseaux

le « Z » est la lettre qui semble maîtresse dans le mot Zen, on la retrouve d’ailleurs en Zazen aussi, doublée de surcroit.

En langue des Oiseaux, le Zen est comme pour les nombres un multiplicateur, une valeur qui élève. Ainsi, en analysant le mot par l’Alphabet, même s’il n’appartient pas à notre langue, on relèvera qu’il commence comme le Zéro qui est le Tout non exprimé mentalement, à la fois nécessaire pour l’évolution et ne représentant rien au niveau mental. Ainsi, le « Z » est le Tout, le « E » son expression mentale dans le créé, et le « N » son opposé, c’est à dire son expression inconsciente. Quant à Zazen, il suffira d’ajouter à la définition de Zen, celle du « A » qui est le symbole du « un » Unité duelle originelle des deux principes ou polarités opposées. Le mot est clairement empreint de spiritualité jusque dans son expression littérale.

Je ne ferai pas un exposé de la pratique, des bienfaits et de ce que peut représenter l’attitude « Zen ». Pour cela je vous laisse une description d’une maîtresse de cette technique qui vous inspirera l’esprit et l’essence de cette posture et de tout ce qu’elle signifie et engendre:

Un enseignement de la maîtresse Zen Katia Kôren Robel

 » Shikantaza, seulement assis… Simplement assis dans la posture du Bouddha lorsqu’il connut l’éveil, sans suivre aucune pensée, sans objet, c’est le cœur de la pratique dans notre école, le recueillement pur et nu.

Il ne s’agit pas de la méditation dans le sens de réflexion, telle qu’on la conçoit en Occident, mais plutôt de l’absorption méditative. On ne fait qu’un avec zazen, on abandonne, on laisse tomber le corps et l’esprit, c’est-à-dire évidemment tous nos soucis quotidiens, les ruminations mentales, mais également toutes les conceptions que l’on peut avoir sur le zen, le zazen, et on plonge totalement dans l’instant, qui est pure présence, sans rien. On se « dépouille du vieil homme », et on s’ouvre totalement à la réalité d’ici et maintenant.

De tout temps en Inde, les ascètes pratiquaient la méditation, mais ce qui caractérise zazen, c’est qu’il est directement relié à l’éveil du Bouddha, il est l’expression, la réactualisation de cet éveil. »

Source : Maîtresse Katia Kôren Robel