Les Nombres et le Réel
Comment les Nombres créent notre réel sera le propos de ce petit article destiné à mettre en évidence ce que nous vivons chaque jour sans vraiment le comprendre, comment cette réalité n’est que le produit d’un agencement subtil de Nombres. De plus en plus, nous écoutons autour de nous que nous sommes prisonniers d’une matrice 3D, c’est même là l’objet d’un film (Matrix) qui connut un immense succès auprès du public. L’informatique, et donc un binaire de Nombres au départ, est créateur d’un Réel qui esclavagise l’humanité dont le protagoniste principal du film parvient à s’extraire.
Cette image n’est pas complètement fausse et il suffit d’en garder l’esprit pour entendre comment se crée le réel autour de nous au travers des Nombres. En étudiant le Jeu de l’Oie, qui sera l’objet très bientôt d’un nouveau livre exclusivement consacré à ce jeu, j’ai pu comprendre l’essence des Nombres, leur secret et la révélation que cette compréhension induit dès lors que nous l’appliquons à notre existence.
Comment les Nombres créent le Réel
Chaque fois que nous regardons une image sur un ordinateur, nous prenons très peu conscience de ce qui la construit, à savoir un code hexadécimal, fait de lettres et de Nombres, elle peut également être interprétée depuis un code binaire à base de « 0 » et de « 1 » ou en code décimal simple, puisqu’il existe une correspondance entre tous ces codes.
Dans l’image ci-dessus, à droite, nous avons l’image interprétée depuis le code décimal qui affiche un papillon dans un environnement réel, et à droite un code décimal (incomplet ici parce que très long) de cette même image de la réalité de ce papillon. Il s’agit ici d’un code décimal simple, mais il est possible d’envisager que ce code décimal soit étendu à une infinité de combinaisons pour reproduire chaque pixel de cette image en totale conformité avec la réalité de cette image. Ce qui permet l’interprétation et la conversion du code quel qu’il soit est le processeur graphique de l’ordinateur qui affichera le code en tant qu’image sur un écran, un papier, ou de la résine pour une impression 3D.
L’analogie dans nos vies
Comme j’insiste souvent sur ce thème, il existe une analogie entre les Nombres qui créent la réalité de l’image et les Nombres créateurs de notre réalité. Comme le disait Nikola Tesla, la matière est énergie, vibration, fréquence, là est la clef secrète de l’univers.
Si l’informatique existe, c’est afin de nous amener à comprendre le célèbre « Ce qui est en Haut est comme ce qui est en Bas ; ce qui est en Bas est comme ce qui est en Haut ». En effet, si la théorie de la matrice qui enferme n’est pas juste à mes yeux, elle n’est pas fausse, dans le sens où nous sommes effectivement l’interface qui traduit les Nombres du Réel, en « notre réalité » au travers de notre ego. C’est bien l’ego (le Je) qui se charge d’interpréter ces Nombres, dont certains sont choisis par nous-même à la naissance (voir la Rose de l’Être) pour créer toute notre Réalité.
Mon étude du Jeu de l’Oie me le confirme aujourd’hui, et c’est fort de cette révélation d’un réel secret des Nombres qu’il représente que j’écris ce petit article destiné à faire entendre cette extraordinaire loi d’analogie. Tout ce qui existe n’existe que par rapport à une nécessité de nous faire entendre la nature du Réel, qui est avant toute chose : Nombre. Le Jeu de l’Oie et son étude approfondie, ses règles retrouvées grâce à l’Hermétique, viendront vous montrer bientôt combien les Nombres participent au Réel, combien ils en sont l’essence. Les Nombres sont d’ailleurs aussi des images dès lors qu’on les aborde dans leur aspect figuré, où ils sont des Nombres étoilés, carrés, octogonaux, pyramidaux centrés, etc.
Dans un article précédent sur le « Dé » et le hasard en langage des Oiseaux, j’évoquai les subtilités du dé et j’en éclaire une nouvelle aujourd’hui, qui donne à méditer quant à ce que sont les Nombres dans le Réel que nous créons chaque jour et où il n’est évidemment aucun hasard.
Le Dé, les Nombres, le Réel et nous
Un dé est l’image exacte de ce que nous sommes dans le Manifesté puisque la lettre « D » est symboliquement le Manifesté, que nous sommes représentés dans ses Nombres par le « 6 » qui est sa valeur maximum représentant l’évolution de la Vie dans la Grande Trinité, son apogée dont nous, humains sommes la plus belle expression au travers du « 5 » également. Un dé est un cube, ce qui signifie qu’il est 23 ou « 8 » (valeur de « 2 » au Cube). Ce « 8 » est l’expression de la loi d’analogie citée plus haut, qui nous invite à nous voir dans la symbolique du dé.
La valeur totale d’un dé, en additionnant la valeur de toutes ses faces, est « 21 », donc par réduction théosophique « 3 » issu de « 2 + 1 ». Si nous jouons avec deux dés, nous doublons ces valeurs, et deux dés côte à côte sont ainsi deux cubes de valeur « 3 » chacun, donc « 33 ». Ces deux dés représentent notre dualité Conscient – Inconscient… Pour vous montrer que rien n’est là par hasard, la pierre cubique est le symbole d’aboutissement de la maîtrise pour un franc-maçon, le 33ᵉ degré étant celui du grand maître. Dans cette même franc-maçonnerie, la réalisation de la perfection existe au travers de la pierre cubique, qui n’est autre que le « 8 » que j’ai précédemment décrit, soit notre dé…
La franc-maçonnerie est directement issue de l’étude des mystères au travers de la Kabbale, de l’Hermétisme, et autres, ce qui confère à ces références, que je fais ici, un sens profond qui vous invite, non pas à adhérer à cette confrérie, mais à un regard différent sur les Nombres, sur le Réel et surtout sur le lien qui peut être fait entre eux et notre existence.
Enfin, Nikola Tesla disait aussi que si l’on comprenait la magnificence des Nombres « 3 », « 6 » et « 9 », nous y verrions une clef de l’univers. Le dé est « 3 » dans sa valeur absolue, le « 6 » est la vie dans son apogée, le « 6 » est la réunification de notre dualité également, et le Jeu de l’Oie a « 63 » cases, Nombre particulier qui contient en lui toute la magie de l’Univers puisqu’il est « 6 + 3 = 9 » (tout comme le « 36 » que je vous laisse consulter sur Wikipédia).