Pas et Passage en langage des Oiseaux

Le mot « Pas » a plusieurs définitions qui se rejoignent

En langage courant, le « Pas » désigne le fait de poser un pied après l’autre au sol, ce qui permet de marcher et d’aller de l’avant ; il est également le « Pas » de la vis ou de l’écrou, ou une manière de poser ou de bouger les pieds pour danser et aussi le « Pas » qui symbolise le passage, comme celui que représente un col en montagne. Tout cela a une bonne raison d’être que l’analyse du mot « Pas », au travers de sa signification hermétique, nous dévoile.

Ainsi, « Pas » signifie la mentalisation ou la verbalisation issue du Verbe ou Parole liée au mental (« P ») des polarités originelles célestes opposées (« A ») qui conduit au Céleste (« S »). Comme le dit la première Loi universelle, dite du « Mentalisme », dans le Kybalion : « Le Tout est Esprit ; l’Univers est Mental. » Le fait de créer provient directement du fait de « mentaliser » l’Inconscient au travers de la Conscience et faire un « Pas » symbolise justement ce processus qui traduit, par la Conscience, l’Inconscient. C’est la raison et l’explication de la valeur numérique « 9 » du mot « Pas ».

Faire un « Pas », c’est donc aller de l’avant dans la Réalisation du Céleste manifesté par le Terrestre, comme l’indique l’analyse lettre à lettre de ce mot. Ceci explique le « Passage », qui devient souvent, en langage des Oiseaux, le très connu (même s’il n’est pas très juste) « Pas – Sage ».

Du « Pas » au « Passage » pour avancer…

Pour être un peu plus précis, le « Passage » signifie « la Mentalisation ou Verbalisation issue du Verbe ou Parole liée au mental (“P”) des polarités originelles célestes opposées (“A”) qui conduit ici à la Dualité céleste (double “S”), au travers des polarités originelles célestes opposées (“A”), qui involuent (évolution intérieure de l’Être) en cette Dualité céleste via l’Âme (“G”) par leur expression (“E”), c’est-à-dire par leur Manifestation dans la Réalité ». En résumé, le « Passage » est ce qui permet de réaliser et d’accéder à la Dualité céleste incarnée par l’Involution des polarités originelles célestes opposées présentes en nous au travers de notre Âme. Le « Passage » est une sorte de couloir, donc de chemin délimité, qui ouvre sur une nouvelle Réalité. Même lorsque l’on parle du « Pas » de vis, il permet le passage à un autre état plus ou moins élevé de serrage et donc d’une Réalité de ce serrage. Lorsqu’il s’agit d’un « Pas » de danse, il y a également là une Réalité de cette danse qui s’écrit au travers du « Pas ». Enfin, le « Pas », en tant que col de montagne, est l’ouverture sur une nouvelle Réalité derrière les montagnes que l’on franchit.

Le « Pas » est ce qui permet la « Marche » qu’il convient là d’expliquer aussi parce qu’elle est liée étroitement au « Pas ». « Marcher », c’est l’action d’avancer ou de reculer grâce au « Pas » que l’on fait ; le « Pas » permet donc de produire un mouvement de l’Être. L’analyse de ce mot le confirme, puisque « Marcher » signifie « le Mouvement qu’est l’Amour (“M”) entre les polarités originelles célestes opposées (“A”) unies à la Réalité (“R”) par la Création non Manifestée (“C”) qui engendre une analogie dans le Terrestre (“H”) au travers de son expression (“E”) réalisée (“R”) ». « Marcher » ou la « Marche » sont donc la représentation analogique de l’Amour entre les polarités originelles célestes opposées présentes en nous qui se manifestent dans cet acte. La « Marche » est un équilibre entre l’avance et la chute, et ce point d’équilibre permet d’accéder, grâce au pas qui le génèrent, à la Manifestation du Céleste dans le Terrestre, par analogie. La « Marche » peut aussi se décomposer en « M – Arche », qui signifie que le Mouvement qu’est l’Amour (« M ») est cette fameuse « Arche d’alliance » qui scelle l’alliance entre le Céleste et le Terrestre dans l’Ancien Testament. La clef de cette « Arche d’alliance » est le Mouvement qu’est l’Amour et ceci s’entend au travers de la longue « marche » des Juifs à la Sortie d’Égypte jusqu’à sa réception par Moïse au mont Sinaï ; cette arche contient les Dix Commandements ou Tables de la Loi. Le Nombre « 10 » représente le Céleste. Il y a également l’Arche de Noé qui sauve l’humanité et les animaux du Déluge, là aussi, dans l’Ancien Testament, afin que la Vie suive sa marche et son devenir après la destruction de l’ancien monde.

« Ne Pas », une locution évocatrice d’Incarnation

Pour en finir avec ce mot important du langage qu’est le « Pas » et qui méritait une attention particulière, il convient aussi d’analyser la négation « Ne Pas » qui l’accompagne souvent. Ainsi, si le « Pas » est la mentalisation ou verbalisation (par le Verbe Créateur céleste donc) des polarités originelles célestes opposées qui conduisent au Céleste, « Ne Pas » est, au travers de « Ne », l’Incarnation du Verbe Créateur dans la Dualité que nous sommes (« N ») exprimée (« E ») de cette mentalisation des polarités originelles célestes opposées. Ceci explique là notre libre arbitre (puisque nous sommes le Verbe Créateur incarné) au travers de notre Volonté qui émane de ce pouvoir créateur. En effet, le « Pas » est issu du Verbe Créateur céleste et « Ne Pas » est la faculté (céleste aussi, mais dans notre incarnation) de pouvoir changer, au travers de notre libre arbitre, la Réalité. Le « Ne Pas » est ce qui permet la diversité issue de choix différents et la manifestation ainsi rendue plurielle du Céleste par notre incarnation. La valeur numérique de « Ne pas » est « 10 », ce qui vient corroborer l’explication précédente en l’assimilant par ce Nombre au Céleste.

Les mots « Pas » et « Passage », tout comme l’expression « Ne Pas », expliquent ainsi de manière très subtile et fine une Réalité qui ne peut s’appréhender que par la Conscience qui grandit chaque jour en chacune et chacun de nous…

Vous pourrez retrouver ces définitions dans le Dictionnaire du langage des Oiseaux, en cours de rédaction ; bientôt disponible.