Dé et Hasard en langage des Oiseaux

« Dé » et « Hasard » sont des mots intimement liés que nous allons analyser au travers du langage des Oiseaux, mais aussi au travers d’une symbolique originale qui amène à comprendre comment le Dé met fin définitivement au Hasard. Cela peut paraître complètement farfelu que l’objet le plus caractéristique de la création d’aléas qu’est le Dé, soit aussi celui qui prouve sans équivoque l’absence de Hasard. Commençons donc l’analyse du mot « Dé » par le langage des Oiseaux pour entendre ce qu’il signifie dans sa réalité inconsciente. Je rappelle que la définition du mot hasard, selon le dictionnaire le Robert signifie, aux origines « Jeu de Dé ».

Analyse du mot « Dé » par la symbolique des Lettres

Le mot « Dé » est composé des lettres suivantes (analyse au travers de la symbolique de l’alphabet Numérologique) :

« D » : 4ᵉ lettre de l’alphabet et 3ᵉ consonne qui symbolise le Manifesté de la Création (demi-cercle).

« E » : 5ᵉ lettre de l’alphabet et 2ᵉ voyelle qui symbolise l’Expression.

Le mot « Dé » signifie donc au travers de ses lettres qu’il est le « Manifesté exprimé ».

Cette analyse par les lettres alphabétiques nous amène à constater que le mot « Dé » ne signifie rien d’autre que l’expression d’une manifestation dans le Créé. Analysons donc maintenant la forme matérielle de ce « Dé » des jeux de hasard.

Analyse de la forme du Dé des jeux de hasard

Un Dé est physiquement un cube, comme nous le savons tous, et nous pouvons déjà faire un lien avec le carré et donc le Nombre « 4 » qui représente ses quatre angles. Ce cube du Dé comporte également six faces où sont inscrites ses différentes valeurs que nous allons étudier. Ces valeurs du Dé sont inscrites afin de respecter un équilibre de « poids » et il n’y a là aucun hasard dans sa construction qui obéit à des règles précises. Voici donc une figure du Dé officiel des jeux de hasard construit selon les règles d’équilibre qu’il convient de respecter.

La répartition des valeurs que nous montre cette figure se décompose ainsi :

• Le « 4 » est placé sur la face opposée au « 3 » et comptabilise donc par addition « 7« .

• Le « 5 » est placé sur la face opposée au « 2 » et comptabilise donc par addition « 7« .

• Le « 6 » est placé sur la face opposée au « 1 » et comptabilise donc par addition « 7« .

Nous remarquons que l’équilibre est lié au Nombre « 7 » qui se répète pour toutes les combinaisons de la construction du Dé équilibré. Cette construction témoigne là encore d’une absence totale de hasard dans la répartition de valeurs du Dé.

D’un point de vue mathématique, nous pouvons dire que la valeur des trois faces opposées vaut :

7 x 3 = 21

« 21 » est un Nombre qui n’apporte aucune explication sur l’absence de hasard dans le Dé, sauf si nous examinons les choses d’un autre point de vue concernant ces valeurs, c’est-à-dire depuis le point de vue de l’Hermétique qui voit en lui 2 + 1, c’est-à-dire « 3 », lié intrinsèquement au cube (3³).

Particularités Hermétiques des valeurs du Dé des jeux de hasard

Après avoir vu la valeur des faces opposées d’un Dé, dont la symbolique est attachée au « 7 », examinons à présent les valeurs issues de cette croix que forme le Dé à jouer lorsqu’il est « à plat » :

• La ligne verticale est composée de bas en haut des Nombres : 1, 2, 6 et 5 dont l’addition est 14.

• La ligne horizontale du centre haut est composée des Nombres : 3, 6, et 4 dont l’addition est 13.

Nous pouvons alors procéder à la réduction théosophique de ces valeurs :

• La ligne verticale dont l’addition des valeurs est : 14 = 1 + 4 = 5.

• La ligne horizontale dont l’addition des valeurs est : 13 = 1 + 3 = 4.

En procédant à l’addition de ces deux valeurs (ligne verticale + ligne horizontale), nous obtenons :

14 + 13 soit 5 + 4 = 9.

Le Nombre « 9 » est donc la valeur de l’addition des six valeurs du Dé.

Particularité du Nombre « 9 »

Le Nombre « 9 » est un Nombre très particulier que l’on appelle le « père des Nombres » depuis l’Antiquité, il est également qualifié d’indestructible.

S’il est indestructible, c’est pour sa particularité lors de la multiplication puisque peu importe le Nombre par lequel on le multiplie, nous retrouvons toujours « 9 » dans le résultat réduit :

9 x 5 = 45 et 45 = 4 + 5 = 9, où nous retrouvons notre « 9 » ; 9 x 11 = 99 et 99 = 9 + 9 = 18 = 1 + 8 = 9

Ceci est valable pour n’importe quel Nombre qui multiplie « 9 ».

Ensuite, s’il est dit « père des Nombres », c’est parce qu’il permet de les construire tous, comme cela est visible dans le tableau ci-dessous, où il suffit d’ajouter « 9 » à un Nombre pour trouver sa valeur dans la rangée suivante :

La construction du Dé n’est pas un hasard

Après ce petit exposé relatif à la construction d’un Dé qui sert dans les jeux dits de « hasard », il s’avère que le Dé dans sa construction ne fait appel à aucun hasard, mais plutôt à la stricte logique des Nombres. De plus, le fait que l’addition de ses valeurs soit le Nombre « 9 » explique avec la plus grande clarté que le Dé, donc ce qui vaut « 9 », est père des Nombres qu’il construit lors d’un lancer. Il n’est là aucun hasard, mais une référence des plus limpides à la Loi universelle de Causalité ci-après :

VI • Sixième loi : La loi de Causalité : « Toute cause a son effet ; tout effet a sa cause ; tout se passe conformément à la loi ; La Chance n’est qu’un nom donné à la loi méconnue ; il y a de nombreux plans de causalité, mais rien n’échappe à la loi ».

Déduction logique de ce que représente un Dé

Il suffit maintenant de se demander comment pourrait exister un quelconque hasard qui serait issu de quelque chose qui répond à la plus grande des logiques ? Ce que nous nommons « hasard » est tout simplement la Loi de Causalité que nous ne savons plus entendre et le produit d’un lancer de Dé, simplement le fruit d’une logique qui prend sa source dans cette causalité. Tous les Nombres sont construits avec « 9 » dans la numération et ils ne sont pourtant pas dus au hasard, mais plutôt à une faculté du « 9 » de créer ce qui existe puisque tout existe à partir des Nombres (voir les processus de la Grande Trinité et les Nombres Archétypes). Il n’est donc aucun hasard lié au lancer de Dé, mais la simple capacité créatrice du Nombre « 9 » qui opère selon la même logique que celle de la numération afin de nous amener à une réflexion sur la manière de considérer les Nombre eux-mêmes. Soit nous les voyons depuis les mathématiques, et le hasard d’un lancer de Dé additionné à quelques paramètres physiques (force, gravité, poids, frottement…) devient l’explication « rationnelle » du résultat ; soit nous voyons les Nombres comme des archétypes, et le lancer de Dé comme la simple capacité créative du Nombre « 9 » qui produit un résultat interprétable depuis la logique des Nombres et de l’Hermétique qui les explique.

Pourquoi privilégier le point de vue Hermétique ?

Comme vous l’avez remarqué, le Dé à plat forme une croix qui est celle du symbole chrétien bien connu. Ce symbole chrétien, examiné en dehors de toute religion, fait apparaître des valeurs qui ne laissent aucun doute sur la nécessité d’entendre les Nombres comme Archétypes.

Je répète ici la figure du Dé pour l’expliquer :

Depuis le bas, nous avons le « 1 », symbole de l’Unité originelle, puis le « 2 », symbole des Opposés originels célestes, puis au centre le Créé avec le « 6 » (le Ternaire additionné du Corps est 4 + 5 + 6 = 15 = 1 + 5 = 6), le « 6 » étant aussi le symbole d’une dualité du « 3 » (Conscient – Inconscient). Le « 3 » est présent dans la partie gauche du Dé, emplacement qui symbolise l’Inconscient ou l’Envers du Créé, la Matière ou le Créé étant, eux, représentés par le « 4 » qui se positionne dans la partie droite du Dé. Nous trouvons enfin au sommet le « 5 » qui se positionne en haut du Dé et qui symbolise l’Humain élevé au-dessus de tout ce qui est créé.

Ce symbole de la Croix ainsi expliqué donne un tout nouveau sens à l’image que nous en avons tous au travers de la religion et éclaire ainsi la Réalité depuis les Nombres et depuis l’Hermétique pour nous la rendre intelligible. Le Dé, pour conclure cet exposé, est l’expression de la Réalité globale qui possède le pouvoir créateur lié à la nature des Nombres eux-mêmes et qui n’obéit qu’à la Loi de Causalité que nous avons évoquée ci-dessus, différente pour chacun d’entre nous, puisque nous sommes tous créateurs de notre réalité.